A travers le numéro 138, il est désormais possible de signaler les actes de violences et d’abus sur les enfants en République du Bénin.
La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODE MEWANOU, en présence du Préfet du Littoral, Monsieur Jean-Claude CODJIA, et du Représentant Résident de l’UNICEF au Bénin, Monsieur Claudes KAMENGA, a procédé au lancement de la Ligne d’Assistance aux Enfants (LAE) victimes de violences et d’abus au Bénin. Cette cérémonie s’est déroulée le mercredi 18 mars 2020 à la salle des fêtes de la tour administrative de Cotonou.
Des différents discours, on peut retenir que beaucoup d’enfants à travers le Bénin continuent d’être victimes de la traite, des mutilations génitales, pour ne citer que ces cas. «Comment nos enfants peuvent-ils nous faire confiance quand nous leur disons que nous œuvrons à leur construire un monde meilleur dans un tel contexte ?» a questionné le Représentant Résident de l’UNICEF. Pourtant, notre pays est parti aux conventions internationales initiées dans le but de protéger les enfants. Des mesures législatives et administratives ont été prises pour mettre en œuvre les droits reconnus à l’enfant. Il en découle des obligations pour l’État.
Pour la Ministre Véronique TOGNIFODE MEWANOU, cette obligation se traduit par la mise en place d’une ligne d’assistance aux enfants et dont le numéro est le 138, accessible 24 heures sur 24 et est entièrement gratuit à partir des lignes conventionnelles et des réseaux GSM. Ceci vient renforcer le dispositif de protection de l’enfance déjà disponible. Elle a invité toutes personnes à appeler la ligne 138 pour signaler toutes formes d’abus sur les enfants. Que chaque personne témoin ou victime de violences contre un enfant appelle le numéro. Nous avons l’obligation de jouer notre rôle dans la chaîne de protection de nos enfants pour qu’ils disposent du soutien, de l’écoute et des services adéquats pour leur bien-être.
Il faut préciser que le coût de la mise en place de cette ligne s’élève à près de 138 millions de FCFA et a été financé par l’UNICEF.