C’est désormais officiel. La Côte d’Ivoire vient de retirer sa déclaration du protocole de la Cour africaine des droits de l’homme. Après le Bénin, l’Etat ivoirien vient de notifier aux instances de l’Union Africaine sa décision de renoncer à la faculté sa déclaration
Ainsi, par cet acte, les citoyens ivoiriens ne pourront plus désormais saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) en cas de violation de leurs droits.
La Côte d’Ivoire ne digère pas la dernière décision de la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples qui a « ordonné » à l’État ivoirien de « surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt » émis contre Guillaume Soro, dans une ordonnance provisoire rendue publique le mercredi 22 avril 2020.
Cette décision en faveur du farouche opposant au régime du Président Alassane Ouattara a été dénoncée par Abidjan qui a maintenu l’audience contre l’ancien président de l’Assemblée nationale désormais en exil en France malgré la décision prise par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
A l’issue du près, Guillaume Kigbafori Soro a ainsi écopé d’une peine de 20 ans de prison ferme, de 7 ans d’inéligibilité et de 4,5 milliards de Francs CFA d’amende.