La communauté internationale célèbre chaque 30 juillet, la journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains.
Une Journée pour faire appel à une action commune pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes surtout les enfants, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort.
A l’occasion de la célébration de l’édition 2020 de cette journée, le frère Auguste Agounkpe, Directeur exécutif de l’ONG Franciscains Bénin a fait savoir au public béninois et international qu’aucun enfant ne doit être taxé de sorcier.
Les enfants méritent protection et attention de la part des parents et de toutes les couches de la société. Pour ce dernier, c’est une erreur de considérer un enfant né, qui, à sa naissance, ne se présente pas par la tête, le visage tourné vers le ciel, comme « enfant dit sorcier ».
Dans certaines régions du nord Bénin, la tradition exige qu’ils soient sacrifiés. Même si le phénomène a diminué, cela continue et le frère Auguste Agounkpe a saisi l’occasion de cette célébration pour inviter tout un chacun des béninois à considérer que tout enfant né dans n’importe quelle position est un enfant normal.
Il saisi l’occasion en lançant un appel aux uns et aux autres à cesser de taxer une certaine catégorie d’enfants dits sorciers.
Il a réitéré l’engagement de l’ONG Franciscains Bénin à œuvrer pour que dans les années à venir, on puisse ne plus entendre parler d’enfants dits sorciers dans certaines régions du Bénin.
Il invite par ailleurs le gouvernement à se pencher sur cette question pour que cesse définitivement ce phénomène.