Dans le cadre de la mise en œuvre du projet » plaidoyer pour la mise en place d’un mécanisme national de prévention de la torture en République du Bénin », les comissaires de la CBDH, se sont retrouvés ce vendredi 9 Octobre 2020 à l’hôtel Bénin Royal de Cotonoupour un atelier. Cette rencontre initiée par Changement Social Bénin, a pour but de permettre aux membres de la CBDH de s’approprier de la proposition du décret visant à élargir le mandat de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme à celui du mécanisme national de prévention de la torture.
Le président du conseil d’administration de Changement Social Bénin, a rappelé que l’organisation ne vient que pour faciliter ce qui est de la commission. Pour Ralmeg Gandaho, « le Bénin a adhéré en 1992 et en 2006 aux conventions et protocoles inhérents à la prévention de la torture. Depuis janvier 2019, la CBDH est opérationnelle et il était opportun de tenir compte des engagements pris par l’État béninois à maints examens pour accélérer la volonté politique affichée des gouvernements qui se sont succédés pour que la commission puisse porter le mécanisme de prévention de la torture » a t-il affirmé.
Très heureux de l’initiative, le président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme, au nom de la commission a remercié changement Social Bénin pour l’organisation d’un tel atelier avant de faire savoir « pour passer d’un mandat d’une institution des droits de l’habitat à un mécanisme national de prévention contre la torture, il y a des étapes à franchir ». Clément CAPO-CHICHI a rappelé que le gouvernement fois précisé aux nations unies qu’une fois la commission sera installée conformément aux principes de Paris, elle aura pour mandat le mécanisme national de prévention de la torture.