Le siège de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains (CDDH-BENIN), a servi de cadre, le Mardi 1er décembre 2020, à la deuxième session d’échanges sur la situation des femmes/hommes défenseurs des droits de l’homme au Bénin.
Faire le point des actions, échanger et partager entre acteurs les difficultés rencontrées et voir dans quelles mesures possibles trouver des stratégies pour continuer la lutte. C’est l’objectif poursuivi par la Coalition des Défenseurs des Droits Humains en conviant une dizaine de défenseurs les femmes à une session d’échanges le mardi dernier à son siège.
A l’occasion, les participants ont échangé sur différents thèmes dont « femmes défenseurs des droits humains et défenseurs des droits humains vulnérables et les restrictions liées à la pandémie de covid-19 », « Menace pesant sur les FDDH et DDH vulnérables en l’occurrence ceux du Bénin » et « Harcèlement et Covid-19 ».
« Le défenseur protège et défends les droits humains. Tout défenseur qui renvoyer des difficultés dans l’exercice de sa mission doit être soutenu et avoir d’autres stratégies pour ne pas de découragé » a affirmé le président par intérim de la CDDH-BENIN, Joseph GLELE à l’ouverture des travaux.
Pour sa part, le Commissaire Serge Prince AGBODJAN a précisé que cette session vise à partager des témoignages avec les DDH qui ont de difficultés dans l’exercice de leur mission et les accompagner dans le cadre de la lutte.
Car, fait-il observer au cours de sa communication, il n’existe pas encore de disposition légale spécifique de protection des défenseurs des droits humains même si un texte de loi est soumis à l’attention des députés pour adoption.
Concernant l’insécurité dans laquelle vivent les défenseurs, il a mentionné les menaces, les intimidations, la mise sur écoute des téléphones, les tentatives d’assassinat…
Même si au Bénin, les DDH ne sont pas encore à ce stade, il convient de prendre toutes les dispositions pour se protéger davantage pour être à l’abri de ces difficultés d’où la nécessité d’œuvrer pour le vote de la loi protégeant les DDH au Bénin.
A sa suite, les témoignages de Thérèse WAHOUNWA, Angela KPEIDJA et la tuerie de l’étudiant Théophile DJAHO ont enrichi les échanges au cours de cette deuxième session.
Précisons que les échanges ont également permis de savoir que la pandémie de Covid-19 est une menace de droit à la vie se de droit à la santé. Les États ont une obligation de faire des diligences raisonnables pour protéger les citoyens contre toutes les atteintes.
Gatien ELEGBEDE