La Coalition des Défenseurs des Droits Humains au Bénin (CDDH- Bénin) a organisé dans la matinée de ce jeudi 18 Février 2021, une séance d’échanges avec les acteurs de la défense des droits humains. C’était à son siège sis à Cotonou.
« Élections et violations des droits humains ».
c’est autour de ce thème que les Défenseurs des Droits Humains du Bénin ont été réunis par la CDDH-Bénin pour échanger sur les cas de violations des droits humains constatés au Bénin surtout période électorale et oeuvrer à les prévenir.
A l’ouverture des échanges, le président par intérim de la CDDH-Bénin, Joseph Akpokpo Glèlè a fait savoir que les droits humains sont violés quotidiennement et surtout en période électorale.
Aussi, explique-t-il, la rencontre initiée par son organisation a pour but de partager les idées et expériences en matière de protection des droits humains ».
À l’occasion, les défenseurs des droits humains présents à cette causerie-débats ont eu droit à deux communications.
La première porte sur le thème « Droits de l’homme au Bénin » présentée par Serge Prince Agbodjan, Juriste et membre de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH).
Quant à la seconde Communication, elle a été animée par Glory Cyriaque Hossou, Juriste et coordonnateur médias et surveillance des droits humains sur le thème : « Élections et violations des droits humains ».
Dans son exposé, le communicateur, Glory Hossou a rappelé certains cas de violations des droits humains tant sur le plan national que sur le international au cours de la période électorale ; toute chose qui l’amène à dire que « la période électorale, c’est la période des violations des droits humains ».
Pour sa part, Serge Prince Agbodjan note que la violation des droits de l’Homme s’observe souvent en période électorale pour plusieurs raisons avant de mettre l’accent sur quelques normes internationales et leur mise en oeuvre dans le cadre national ; les principales violations des droits humains dans le processus électoral et fait quelques recommandations pour les défenseurs des droits humains.
Il a aussi donné des garanties du cadre national qui permettent une élection transparente.
Pour contribuer à la réduction de ces cas de violation des droits humains, les deux communicateurs ont invité les différents défenseurs des droits humains à connaître le cadre légal et l’approfondir, assurer la veille citoyenne dans le respect de la législation, être neutre dans le processus, se référer aux institutions impliquées dans le processus en cas de violations.
Les participants sont répartis satisfaits des échanges en espèrant tous contribuer d’une manière ou d’une autre, à la réduction des violations des droits humains surtout au cours de la période électorale déjà en cours au Bénin.
Gatien ELEGBEDE