Le président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) et les membres de son bureau ont reçu en audience ce lundi 31 Mai 202, une délégation composée des membres du Conseil d’Administration de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains (CDDH-Bénin) conduite par son président par intérim, Glèlè Akpokpo Joseph.
Au menu des échanges, la remise de la proposition de loi sur la protection des défenseurs des droits humains au Bénin, une proposition de loi adoptée en atelier par les défenseurs des droits humains.
Pour le président par intérim de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains au Bénin, Joseph Glèlè, les défenseurs se battent au quotidien pour défendre et protéger les droits des citoyens mais aucune disposition juridique n’existe pour assurer en retour leur protection.
Aussi, a-t-il expliqué, l’objectif de cette démarche est d’impliquer la Commission afin de peser de tout son poids dans ce processus afin que la loi soit transmise à l’Assemblée nationale pour étude et vote.
Le rapporteur Général de la CBDH-Bénin, Serge Prince Agbodjan a salué la démarche de la Coalition. Il a profite de l’occasion pour rappeler que toutes les lois ou propositions de loi qui ont une incidence sur les droits humains doivent recevoir l’avis de la Commission avant le vote. Tout en réitérant la disponibilité de la commission à les accompagner, il a demandé à la délégation de la Coalition de lui faire parvenir au plus tard le 15 juin prochain un mémoire afin que le processus soit enclenché.
Le président de la CBDH-BENIN s’est également réjouit de la démarche de la Coalition et a rappelé que l’institution existe pour protéger les droits humains. De ce fait, il a rassuré qu’il n’y a aucune raison qui entrave une bonne collaboration pour l’aboutissement heureux de ce processus.
Il rappelle que dans tous les pays, aucune ONG ne conduit ce processus mais que ce sont les coalitions des défenseurs des droits Humains qui conduisent le processus. Il a été la délégation du soutien de la commission a suivre ce processus grâce aux deux députés qui siègent en son sein conformément aux dispositions de la loi.
« Votre plaidoyer vient à point nommé car la commission travaille actuellement sur le code du numérique et le code électoral et votre proposition de loi vient à point nommé et nous permettra de donner notre avis et nous ferons également des recommandations », a affirmé pour finir Isidore Clément Capo Chichi.