Un cas de mettre à été commis par une épouse sur son épouse dans la commune d’Abomey Calavi. Suite à cet acte ignoble, la présidente de l’ONG Famille Nutrion et Développement et son équipe ont mené quelques investigations. Après les informations collectées, Héléna Capo-Chichi s’indigne contre l’acte et invite chacun au respect de la dignité humaine.
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La violence, un fléau à combattre quelque le sexe de la victimeDepuis hier, un cas de meurtre commis par une épouse sur son époux à l’aide d’une hache, défraie la toile.D’après les publications, les faits seraient produits dans un quartier de Cotonou (Menontin). De nos investigations sur les faits qui ont suscité notre intérêt en tant qu’organisation de lutte contre les violences à raison du sexe, nous sommes rendus compte que ce crime est plutôt commis dans la commune d’Abomey-Calavi à TOGBA.La mise en cause, une jeune femme d’environ 26 ans, revendeuse, mère de 2 enfants et probablement enceinte de son 3ème enfant, a commis le meurtre sur son époux, un homme de la trentaine, aux environs de 3 heures du matin pendant que ce dernier dormait dans le même lit. Les faits ont été précédés d’une longue dispute dans la journée, au cours de laquelle le mari aurait déclaré à sa femme qu’il serait obligé de prendre une seconde épouse à l’avenir pour avoir la paix.Après le drame, la femme s’est rendue elle-même au commissariat de TOGBA où elle a été gardée et sera présentée au procureur le Mardi 12 septembre 2022.Cette histoire interpelle non seulement de par sa fin tragique mais aussi sur la question plus générale des violences basées sur le genre. Si l’on constate une prépondérance de femmes victimes, il n’est pas moins tolérable que les violences soient exercées sur les hommes.Ainsi autant les femmes que les hommes doivent être protégés contre les violences basées sur le genre, un fléau qui nécessite une lutte de longue haleine.
ONF FND