La Journée de l’Enfant Africain remet en cause les droits de l’enfant surtout dans l’environnement numérique. Elle est célébrée chaque année le 16 juin pour commémorer le soulèvement des enfants de SOWETO en 1976 lorsque des milliers d’élèves sud-africains ont protesté contre l’utilisation par le gouvernement de l’apartheid de l’Afrikaans comme langue d’enseignement dans les écoles Bantou.Le soulèvement a entraîné la mort de centaines d’élèves et est considéré comme un tournant dans la lutte contre l’apartheid.
Le 16 Juin est donc l’occasion de célébrer la réalisation des droits de l’enfant africain selon la Charte Africaine des droits et du Bien Etre de l’Enfant et de les sensibiliser aux défis auxquels ils sont confrontés.
Ce mardi 27 juin 2023 a eu lieu dans l’enceinte du CEG Sori, la célébration en différé de la Journée de l’Enfant Africain. Une initiative de DEDRAS-ONG avec l’appui de son partenaire ERIKS.
Le thème de cette 33 ème éditions de la JEA est « Les droits de enfant dans l’environnement numérique » .
Etaient présent à cette cérémonie, le représentant du Préfet du Département de l’Alibori, le Maire de la commune de Gogounou M. Seydou Bary TIDJANI, le Directeur Département des Affaires Sociales et de la Microfinance, le représentant du Directeur Département de l’Enseignement Maternel et Primaire, les responsables des services déconcentrés de l’Etat, les responsables de DEDRAS-ONG, les élus communaux et locaux et les représentants des organisations socio-professionnelles et des la société civile.
Occasion pour les différents acteurs présents à cette cérémonie d’inviter les enfants à saisir le côté positif de l’environnement numérique afin de mieux préparer leur avenir.
Pour les responsables de DEDRES-ONG, L’un des défis les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants africains aujourd’hui est la lutte pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue. Au regard de ce thème, Il urge vraiment de mener des actions qui sont plus urgentes car le nombre des enfants en situation de rue s’accroît, la situation socio économique des parents n’est pas toujours reluisante et à cela s’ajoute les conflits armées qui font et augmentent le nombre d’enfants nécessiteux.
Pour les autorités communales, au Bénin, plusieurs actions sont menées par le gouvernement du président Patrice TALON, notamment l’interdiction de l’exploitation économique des enfants dans nos marchés et les rues, la lutte contre les travaux forcés des enfants, la lutte contre la mendicité des enfants dans les rues, la gratuité de la scolarisation des filles etc…
Malgré ces efforts, nous avons encore des défis à relever. Pendant que certains enfants ont la chance d’être scolarisés, de nombreux autres continuent de sillonner les marchés, les quartiers, nos villles et villages pour « produire des revenus »; quand ils ne sont pas simplement poussés à la prostitution. L’exploitation économique dont les enfants font l’objet, quelles qu’en soient les raisons doit être un motif de veille pour nous tous et mobiliser les partenaires sociaux pour que les décideurs mènent des politiques qui préservent ceux qui sont l’avenir de l’humanité.
L’enfance étant le futur de l’humanité, elle devrait jouir d’une protection spéciale face à toute forme de menace pouvant compromettre sa santé physique et morale ou affecter son sens de jugement et de responsabilité envers la société.
L’enfant reste et démeure un enfant qu’il vive dans la rue ou chez ses parents, qu’ils provienne d’une famille riche ou démunie, qu’il soit instruit ou illettré, arrêtons et disons non aux violences, différences, maltraitances, … faîtes à ces derniers.
Gatien ELEGBEDE