Situation carcérale au Bénin, État des lieux, réformes en cours et l’attente del’APB des OSC; les obligations de l’INDH en matière de visite des lieux de détention, la réduction de la surpopulation carcérale: le rôle du magistrat par le Juge des libertés et de détention et le rôle des OSC dans la prise en charge des détenus au Bénin: contributions, défis et perspectives: c’était le menu des deux jours de rencontre initiée par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme lors de la mise en place d’un cadre de concertation des acteurs de privation des lieux de liberté.
Après des échanges d’idées et le partage des bonnes pratiques, une feuille de route a été adoptée suivie de l’adoption du rapport de l’atelier et des recommandations.
À la fin de cette rencontre, quelques participants nous livrent leurs impressions
CODJIA ARIELLE, présidente de l’ONG « Enfant en Joie »
« Je trouve que l’atelier a été très utile pour nous tous qui sommes les acteurs intervenants dans les lieux de privation de liberté. Si nous sommes là c’est grâce à la CBDH qui nous a invité afin que nous puissions faire un état des lieux de ce qui se passe dans les lieux de privation.
Il était question de connaître réellement les besoins des détenus afin de pouvoir apporter le secours qu’il faut. C’était un moment de discussion de partage entre les acteurs et nous intervenant dans les lieux de privation de liberté. C’était également une occasion pour nous de savoir quel est et sera le rôle de chacun, quand et comment on pourrait agir pour mieux impacter ses derniers pour mieux accompagner l’état. Il serait bien que ces ateliers soient organisés régulièrement pour que nous les acteurs puissions mieux collaborer, partager les idées afin d’améliorer nos activités. Je tiens à remercier le gouvernement la CBDH, le gouvernement, les OSC et demandons que nos actions impactent la vie des détenus. »
Pour le président de l’ONG Prisonniers sans frontières «
» L’atelier est là bienvenue, où un cadre de concertation est un outil de fonctionnement d’un groupe donné ou d’une société donnée qui permet de fixer les normes et de situer les responsabilités et d’évaluer le travail de tout un chacun.Quand on installe le cadre de concertation, cela permet que tous les acteurs s’écoutent, échangent et voire dans quelle mesure
Les personnes privées de liberté ne vivent pas les mêmes réalités et ce cadre de concertation permettra à ce que la CBDH ait une vision plus claire de tous ceux qui intervient dans ce cadre contrôle et donne des conseils car après tout la CBDH est garant. La CBDH est une institution de l’ état et nous OSC nous accompagnons l’État dans ses actions. L’installation de ce cadre est nécessaire et la CBDH a vu juste et dans les tous prochains jours on doit pouvoir faire l’état des lieux au niveau de chaque milieu de détention, voir les difficultés et apporter des approches de solutions. »