Dans le cadre de la célébration de la Journée Africaine des Droits de l’Homme, Amnesty International a organisé ce mardi 21 Octobre 2025 à Cotonou, une conférence de presse. L’objectif de cette rencontre avec les hommes des médias est la présentation de quelques outils de plaidoyer pour l’amélioration de la situation des droits humains au Bénin. Le directeur exécutif de Amnesty International Bénin, Dieudonné Dagbeto, ses collaborateurs et les organisations de la Société civile, qui sont partenaires de cette rencontre, ont mis à la disposition des hommes des médias trois outils de plaidoyer. Le premier est la plaquette de plaidoyer pour la révision des dispositions du code pénal qui restreignent le droit de réunion pacifique. Les dispositions qui restreignent le droit des réunions pacifiques dans le code pénal ont été identifiées et des suggestions ont été également faites. Ces dispositions portent sur les articles 237; 238; 239 et 240-1. Le deuxième outil est la plaquette de plaidoyer pour la révision des dispositions du code du numérique qui restreignent la liberté d’expression et le droit des médias dans la loi N⁰ 2020-35 du 06 janvier 2021 modifiant la loi 2017-20 du 20 Avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin. Plusieurs dispositions ont été évoquées notamment les articles 527; 550 et 241-1. Le troisième outil est Le manifeste pour les droits humains 2026-2031 en prélude aux élections générales de 2026. A la veille de chaque élection, Amnesty International Bénin propose un document de plaidoyer qui vise à engager les partis politiques et les candidats aux différentes élections sur leur capacité à protéger les droits humains quand ils sont élus. Ce manifeste comporte cinq différents points. Il s’agit pour ces derniers une fois aux affaires, de garantir les libertés d’expression et d’association de réunion pacifique; d’améliorer les conditions de détention; de promouvoir le droit à un procès équitable et de mettre fin aux détentions arbitraires; de favoriser l’égalité de genre et la protection des groupes vulnérables et de renforcer l’accès aux droits économiques sociaux et culturels.