Dans le cadre de la célébration des soixante ans d’existence d’Amnesty international, la section Bénin du mouvement mondial a organisé ce vendredi 28 Mai 2021, à son siège à aïdjedo, Cotonou, une cérémonie officielle symbolique pour commémorer l’évènement.
En présence des anciens responsables de l’institution,du président de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains, du président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme et des journalistes, le président du conseil d’administration de l’organisation a remercié l’engagement de tous les partenaires à ses côtés pour le chemin parcouru. En paraphrasant, Peter Benenson, le fondateur d’Amnesty International, Emmanuell Gabin Adjanon affirme » tant que le dernier prisonnier ne sera pas libéré, tant que la dernière salle de torture ne sera pas fermée et tant que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ne sera pas une réalité concrète à travers le monde entier, la mission continue ».
Après ce mot d’ouverture, le directeur exécutif d’Amnesty International Bénin, Dieudonné DAGBETO, a présenté le bilan de soixante ans de lutte et les victoires obtenues.
On retient que depuis sa fondation en 1961, les progrès réalisés par Amnesty International n’ont pas été instantanés. Cependant grâce à sa ténacité, l’on a pu obtenu la remise en liberté de dizaines de milliers de personnes placées en détention en raison de leurs convictions ou de leur mode de vie. L’abolition de la peine de mort dans des dizaines de pays. Des responsables politiques auparavant Intouchables amenés à rendre des comptes, des lois modifiées et des vies changées.
Mouvement défendant les droits de l’homme de part ses actions, en 2019, La Sierra Leone abrogé l’interdiction pour les jeunes filles enceintes d’accéder à l’éducation. Après que cette interdiction eut déclarée discriminante, Amnesty International est intervenue en s’appuyant sur ses propres recherches et ainsi que sur des textes de droit international pertinents. Cette décision a envoyé un message fort à d’autres pays africains qui appliquent ou envisagent d’instaurer une interdiction de ce type. En 2019 et 2020 , des modifications législatives au Danemark, en Suède et en Grèce reconnaissent enfin qu’un rapport sexuel sans consentement est un viol. Cela fait suite à des campagnes menées pendant de nombreuses années par des groupes de défense des droits de femmes et de victimes de viols, ainsi qu’à la campagne d’Amnesty International » Parlons Oui ».
Notons que Amnesty International a été fondé en 1961 par l’avocat britannique Peter Benenson