Il s’est tenu ce samedi 20 août 2022 au siège d’Amnesty International Bénin, une activité communautaire d’échanges et de discussion sur le thème : Violences gynécologiques et obstétricales : Que comprendre et quel est l’encadrement juridique ?
Cette activité est une initiative du groupe Sainte Rita d’Amnesty International Bénin en collaboration avec le Comité Femme.
Les participants ont eu droit à deux communications.
La première communication a été animée Flora ZOFFOUN, Technicienne en imagerie médicale sur les violences gynécologiques et obstétricales: Que comprendre?.
Dans sa communication, elle fait savoir que les violences en milieu sanitaire sont bien réelles dans certains centres hospitaliers de notre pays. Elles portent atteinte aux droits humains. Car les violences obstétricales remettent en cause la jouissance des droits fondamentaux de la personne humaine, précisément ceux de la santé sexuelle et de la reproduction (DSSR) des femmes ainsi que leur dignité humaine.
Selon la législation béninoise, elle est définie dans l’article 2 alinéa 3 de la loi n°2011-26 du 09 Janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes et s’énonce comme suit : <>.
Les violences gynécologiques et obstétricales sont constitués donc de gestes, de paroles et d’actes médicaux isolés ou cumulés qui ne sont pas justifiés ou nécessaires médicalement, qui s’opposent aux recommandations, qui ne respectent pas le cadre légal et enfreignent la loi.
Quant à la deuxième communicatrice, Sybile HOUETON OGOUA, Juriste, Coordonnatrice du Comité Femme, elle a entretenu les participants sur le thème les violences gynécologiques et obstétricales : Quel encadrement juridique ?
Elle est revenue sur la législation juridique et sur les mécanismes à saisir en cas de violences dont la Commission Béninoise des Droits de l’Homme, l’Institut National de la Femme et la Cour constitutionnelle. Elle a insisté sur l’utilité d’humaniser les centres de santé et en particulier les centres d’accouchement
Les participants à cette rencontre ont apprécié l’échange et ont promis s’engager dans la lutte pour la réduction des violences gynécologiques et obstétricales.
Gatien ELEGBEDE