Une quinzaine de femmes journalistes ont pris part, du 30 au 31 août 2022 à l’Hôtel Assouka d’Abomey-Calavi à un atelier sur l’investigation journalistique.
Initiée par l’ONG DG PARTNERS, cette session de renforcement des capacités bénéficie du soutien financier de l’Ambassade des Etats-Unis près le Bénin.
Promouvoir l’investigation journalistique au sein des femmes des médias du Bénin. C’est l’objectif global de l’ONG GLOBAL PARTNERS en organisant, pendant deux (02) jours une session de formation au profit d’une quinzaine de bénéficiaires à Abomey-Calavi.
A en croire les explications de sa présidente à l’ouverture des travaux, cette activité entre dans le cadre d’un partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis au Bénin et contribuera à enraciner la pratique de l’investigation dans le rang des participantes. « Le présent vise à engager résolument les jeunes femmes journalistes dans l’investigation », a précisé à l’occasion Dorice Goudou Djeton, la directrice de l’ONG GLOBAL PARTNERS.
Ainsi, sélectionnées sur toute l’étendue du territoire national au sein des radios, organes de presse écrite et la presse en ligne, les participantes seront outillées à travers plusieurs modules de formations déroulées par des experts en journalisme d’investigation. Il s’agit des modules tels que : les caractéristiques spécifiques du journalisme d’investigation ; les qualités et esprits d’investigation ; la méthode de l’enquête par hypothèse ; le synopsis et le budget dans l’élaboration d’un dossier d’enquête ; la technique de l’escargot, les dispositions et attitudes sur le terrain en matière de collecte des informations dans une investigation journalistique ; écriture de l’article de l’investigation sans oublier comment faire la promotion de sa production.
A bâton rompu, un panel a été animé sur les dispositions spécifiques pour les femmes journalistes d’investigation. Au cours des échanges, les participantes ont eu l’occasion d’échanger avec les panélistes sur les réalités que vivent les femmes journalistes du Bénin.Venue de la Radio SUTI DERA de Nikki, Worou TANKO estime que cet atelier vient à point nommé pour renforcer ses capacités en investigation. « Beaucoup de sujets me venaient à la tête. Mais je ne savais pas comment m’y prendre pour les traiter. Après cet atelier, une fois à Nikki je me mettrai au travail. », confie-t-elle.
Pour finir, à l’issue d’une conférence de rédaction animée sur place, les participantes sont parties de cet atelier avec l’engagement de rendre dans un mois des sujets d’investigation sur lesquels elles auront à travailler dans leurs localités respectives sous la houlette de différents mentors.
Jocelyne Mahouti Hessou
