Suite aux élections communales qui se sont déroulées au Bénin, les députés ont modifié le code électoral en vigueur afin de préserver les acquis de la démocratie. Cette révision était prévisible selon le directeur d’Amnesty International Benin. Fidèle Kikan, fait l’analyse de la situation de la démocratie au Benin.
La manière dont le code électorale a été faite nous avons dit que c’était exclusive et vous rappelez le tollé de la minorité parlementaire dans le temps, rien n’a été fait parce que force devait rester à la loi de la république donc on s’était laissé convaincre par un élan jusqu’à ce que cette loi devienne la loi d’intérêt générale même si à l’intérieur il y avait des provisions qui étaient d’intérêt particulier.
Aux élections législatifs nous sommes allé dans le chaos, nous sommes allés dans le mur parce que un iota de cette loi ne devrait bouger parce que force devrait rester à loi de la république au nom de l’intérêt générale. Vous avez vu le chef de l’état qui s’est pulmoné pour ça. Nous avons dit sur plusieurs antennes que cette loi risque d’être révisée plusieurs fois parce qu’elle va charrier.
Maintenant, on nous a vanté la qualité exceptionnelle d’avant-gardiste, de prévention, de planification, d’anticipation de toute façon les partis qui sont à l’assemblée aujourd’hui sont les partis du gouvernement. je croyais que la réforme des partis politiques étaient pour éviter ces genres de choses mais les reformes ont échoués parce que les reformes sont non concertées. Les résultats sont que les reformes sont inadaptées et ça montre ceux qui chantent, les laudateurs même de ces reformes n’y croient pas. Nous parlons d’élection locale déjà la loi elle-même avec son histoire de 10 %.
Si nous pourrions trouver des arguments pour dire que l’élu du peuple national doit être d’envergure national, il est facilement démontrable que l’élu local n’a pas besoin d’être d’envergure national, il a besoin d’être en phase communautaire et qu’il soit contraint à la même règle des 10% ; c’est un problème de développement local. On veut simplement enlever cette faculté de conscience qu’on les gens de se choisir, déjà les électeurs maintenant les élus entre eux pour se choisir une équipe dirigeante.
On veut instaurer simplement une ligne dictatoriale ou c’est le parti qui va designer les chefs jusqu’au niveau local. Quand les crises vont commencer de façon perler dans chacune des les 77 communes, vous pensez qu’on va pouvoir gérer ça ? Je pense qu’il est temps que nous revenons à la raison.
Dans un état démocratique, les lois doivent être de portée générale et non de façon sur mesure.