Les populations du quartier Vossa de Cotonou sont mieux outillées sur les lois protégeant les femmes contre les violences basées sur le genre au Bénin.
Et pour cause, après les quartiers Ladji, Hindenburg, le Réseau des Femmes pour la Paix et la Sécurité en Afrique de l’Ouest (REPSFECO-Bénin) y a organisé le vendredi 29 novembre 2019, avec l’appui de la Maison de la Société Civile (MdSC) et le soutien financier de l’Ambassade de France près le Bénin, séance de sensibilisation dans le cadre de la semaine de sensibilisation sur les différentes formes de violences faites aux femmes qu’elle a initié à l’occasion des seize (16) jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Pour la présidente de l’ONG Blandine SINTONDJI YAYA, le but de cette activité qui s’inscrit dans le cadre du projet <agir pour la réduction des violences faites aux femmes et aux filles dans le 6ème arrondissement de la ville de Cotonou>, est de sensibiliser la population sur les formes de violences psychologiques, morales, économiques, sexuelles faites aux femmes afin de leur permettre de se faire entendre sur d’éventuelles violences dont elles seraient victimes.
Elle a surtout insisté sur les dispositions de la loi 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes et aux filles pour prouver a la population que plus aucune femme ne devrait plus avoir peur de dénoncer les auteurs des violences.
Le représentant de l’Ambassade de France près le Bénin, présent à cette séance a remercié la population pour sa participation active et a surtout précisé que la violence est un sujet difficile et c’est un combat qu’il faut mener ensemble.
A la fin des communications entrant dans le cadre de cette séance de sensibilisation au niveau de chaque quartier, des consultations gratuites ont été faites à plusieurs femmes.
La présidente a rassuré les uns et les autres de la mise en place dans cette localité d’une clinique juridique mobile. Un arsenal qui permettra d’être à l’écoute de la population et de limiter les violences faites aux femmes. Notons qu’au cours de cette séance de sensibilisation beaucoup de femmes sont réparties satisfaites car elles ont eu des réponses à leurs préoccupations qu’elles avaient chacune.
Gatien ELEGBEDE