Amnesty International Bénin, organise, depuis ce vendredi 06 novembre 2020, une session de renforcement des capacités au profit de l’équipe de la clinique légale et des points focaux des entités locales identifiés sur la question de l’apatridie. Cette session de renforcement des capacités se déroule à l’Infosec à Cotonou.
« Faire connaître aux citoyens, à la Société civile et aux parties prenantes les engagements pris par nos États pour éradiquer l’apatridie à l’horizon 2024 ». C’est le thème retenu pour cette formation qui coïncide avec la célébration du sixième anniversaire de la campagne ‘J’existe’ organisée par le HCR depuis le Dakar.
À l’ouverture des travaux, le Coordonnateur Education aux droits humains (EDH) et Directeur exécutif par intérim d’Amnesty International Bénin, Dieudonné DAGBETO a précisé que cette activité vise à outiller les participants sur les questions de l’apatridie, ses enjeux, causes et conséquences afin qu’à leur tour, ces derniers puissent faire des mobilisations sociales dans leurs localités respectives pour contribuer à réduire la question de l’apatridie au Bénin.
La lutte contre l’apatridie et les engagements de l’état du Sénégal, le défi de la modernisation de l’état civil et de la lutte contre l’apatridie en Afrique, les effets de la Covid-19 sur le système d’état civil au Sénégal, rôles et places des universitaires dans la lutte contre l’apatridie en Afrique de l’ouest, le droit de la nationalité au Bénin, sont entres autres les communications que les participants suivent dans ce cadre pour renforcer leurs capacités et contribuer à l’atteinte des objectifs poursuivis.
À croire ses explications, le plaidoyer consistera à faire des actions à l’endroit des députés pour leur faire toucher du doigt l’existence de cette thématique au Bénin et recevoir de ces derniers l’appui nécessaire afin que la question de l’apatridie n’ait plus droit de cité au Bénin.
Gatien ELEGBEDE