Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Plaidoyer institutionnel et mobilisation sociale pour la réduction de l’apatridie au Bénin » avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR), Amnesty International Bénin a organisé un atelier ce vendredi 8 janvier 2021 à l’Infosec de Cotonou.
Il s’est agit d’une concertation interministérielle et de certaines agences sur la prise en compte de la question de l’apatridie dans les réformes en cours sur l’état civil au Bénin et la nécessité d’adopter le nouveau Code de nationalité du Bénin.
Le droit à la nationalité est un droit consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) en son article 15. La nationalité s’acquiert par divers modes comme : la naissance sur le territoire, la filiation, le mariage, la naturalisation or l’apatridie c’est l’état d’une personne dépourvue de nationalité qui ne bénéficie de la protection d’aucun État. Au Bénin, le phénomène est inquiétant au regard de son ampleur.
C’est pour contribuer à la réduction de cet état de chose au Bénin que Amnesty International Bénin a initié cette concertation afin d’apporter sa contribution au projet de code de nationalité du Bénin en vue de contribuer à l’éradication de l’apatridie, selon les explications de Dieudonné Dagbeto, coordonnateur Éducation aux droits Humains et Directeur par intérim Amnesty International Bénin.
Après son mot d’ouverture, une brève présentation du projet de plaidoyer a été faite par Issa Adamou Osseni aux participants.
Ces derniers ont eu droit à plusieurs autres communications au cours de cette rencontre : Perspectives mondiales : la campagne j’existe, le plan d’action mondial et le segment de haut niveau sur l’apatridie, Apatridie : notion, causes, conséquences et défis suivie de discussions, le droit à la nationalité au Bénin, contributions de l’agence nationale d’identification des personnes (ANIP) à la lutte contre l’apatridie au Bénin.
A travers Komi Akakpo depuis Dakar, le bureau Afrique de l’ouest du HCR a aussi mis ennlumière les objectifs de la campagne mondiale « J’existe », les avancées enregistrées et les défis à relever d’ici 2024, l’échéance de la campagne qui s’étend sur dix ans.
Au terme des discussions, les participants ont élaboré une feuille de route pour le plaidoyer en vue de l’atteinte des objectifs poursuivis.
Gatien ELEGBEDE