Connaître la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, ses attributions, sa saisine et les modalités d’exécution de ses décisions.
Tels sont les raisons de l’atelier de formation organisé ce samedi 16 Janvier 2021 à Abomey-Calavi par le Centre de Formation en Mécanisme des Protections des Droits Humains ( CFMPDH).
Cette séance qui a réuni plusieurs participants à l’Ecole Supérieure du Commerce et d’Administration des Entreprises du Bénin a permis à ces derniers de suivre trois communications.
Elles ont eu pour thèmes « Attributions et fonctionnement de la CADHP » présentée Moriac Caherel Adonon, spécialisé en contentieux constitutionnel et stratégie contentieuse en droit interne des droits de l’homme, « Saisine de la CADHP » par le juriste consultant en droit humains, Glory Cyriaque Hossou,
et enfin « Exécutions des décisions de la CADHP » exposée par Sehi bi, juriste en Droit public, spécialiste du droit international, droit de l’environnement, droit international humanitaire.
A l’entame de la formation, Yannick DEDOKOTON, Juriste, Consultant en Droits Humains et Directeur Exécutif du CFMPDH a présenté le centre qui est une organisation non gouvernementale de formation aux mécanismes de protection et de promotion des droits humains aux participants.
« Le centre qui a pour devise du centre est »Se former pour mieux défendre », précisera-t-il avant d’ajouter que le CFMPDH a pour objectifs la Formation, la consultation, le Renforcement de capacité, la sensibilisation, le plaidoyer.
Après cette brève présentation du centre, il s’est réjoui de la forte mobilisation des participants à cette formation sur la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Quant à Romaric Zinsou, Chargé de communication du Centre, il a expliqué que la formation est organisée dans le but d’outiller les organisations de jeunes, les militants et défenseurs des droits humains sur le fonctionnement de la CADHP afin de les accompagner à la saisir avant la fin imminente du retrait de la saisine de la cour Africaine par les individus et ONG suite au retrait de là compétence attributive qui prendra effet en Mars 2021.
Pour finir, il confie que de telles formation sont organisées pour renforcer les capacités des structures qui ouvrent pour la défense des droits humains pour qu’ils puissent saisir efficacement les mécanismes juridictionnels et quasi juridictionnels de protection des droits humains.
Présent à cette séance, le juge de paix au Canada, Hermann Kekeré, s’est rejouit de l’initiativee formation et a invité les participants à ne rien négliger de toutes les notions reçues de la formation sur la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Les participants en majorité des femmes ont posé différentes préoccupations qui ont reçu des réponses de la part des organisateurs.
Gatien ELEGBEDE