Le 24 mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée internationale pour le droit à la vérité.
Au Bénin, cette journée est méconnue du grand public, une raison pour laquelle le Groupement La Vie Pour Tous (GLVPT) a lancé les manifestations de cette journée depuis son siège à Vodjè ce mercredi 24 Mars 2021.
Pour Serge Prince Agbodjan, membre de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), cette journée est une occasion pour le groupement de procéder au lancement des projets pour les victimes du droit à la vie en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’Homme et pour la Dignité des victimes.
Le Bénin fait partie des pays au monde où les droits fondamentaux sont proclamés et il n’en demeure pas moins que les citoyens ou les Etats pourraient les violer. Lorsque ces droits ne sont pas respectés et lorsque ces droits sont violés, il est important de faire la lumière sur les circonstances de cette violation. Il est important de connaître les réalités des faits, qui on été les victimes, il faut les recenser, les identifier et les indemniser, c’est en cela que cette journée est importante.
Pour le Coordonateur du « Groupement La Vie Pour Tous (GLVPT) », José Armel Hounme, tous les droits humains sont à l’honneur ce jour surtout le droit à l’information et à la communication, le droit aux enquêtes efficaces, le droit à la répartition, le droit à l’identification des personnes responsables, la lutte contre la culture de l’impunité.
Il a saisi l’occasion pour rappeler les différents projets sur lesquels travail le groupement et les différentes activités prévues pour la célébration de l’édition 2021 de la journée internationale du droit à la vérité.
« Hommage mémoire et réparation aux victimes qui sont tombés sous les armes létales des forces de défense et de sécurité » c’est autour de ce projet que le GLVPT a lancé les travaux de la célébration de l’édition présente
Précisons que le 21 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 24 mars Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes.
Une célébration annuelle qui rend hommage à la mémoire de Monseigneur Óscar Arnulfo Romero, assassiné le 24 mars 1980.
En réalité, Monseigneur Romero s’est activement engagé à dénoncer les violations des droits de l’homme des personnes les plus vulnérables d’El Salvador.
En instaurant cette journée, l’objectif est d’honorer la mémoire des victimes de violations flagrantes et systématiques des droits humains et promouvoir l’importance du droit à la vérité et la justice, de rendre hommage à ceux qui ont consacré leur vie et ont perdu la vie dans la lutte pour promouvoir et protéger les droits de l’homme pour tous, de reconnaître, en particulier, l’importance du travail et des valeurs de l’archevêque Oscar Arnulfo Romero du Salvador qui a été assassiné le 24 mars 1980 après avoir dénoncé les violations des droits de l’homme des populations les plus vulnérables et défendu les principes de protection de la vie et de promouvoir la dignité humaine et d’opposition à toutes les formes de violence.