Un directeur d’école a été déposé à la prison civile d’Abomey-Calavi pour harcèlement sexuel en milieu scolaire sur une mineure de 11 ans et viol sur sa propre fille de 15 ans en Mai dernier
Après sa mise en détention, son épouse, une lavandière a dû abandonner le domicile conjugal pour rejoindre ses parents dans une ville environnante avec ses cinq (5) enfants face aux représailles de la belle famille, des proches et pour faute de moyens pour faire face au loyer, le reste de scolarité des enfants, la charge alimentaire et autres.
Les quatre (4) enfants scolarisés ont dû abandonner les cours et ont ainsi perdu l’année écoulée.
L’aînée, la victime n’a pas pu composer le BEPC.
Leur éducation et avenir sont ainsi menacés.
La présidente de l’ONG Famille Nutrition et Developpement est à pied d’œuvre pour le transfert, l’inscription et les fournitures de la victime qui est en classe de 3 ème.
Pour les trois autres enfants , ils sont orientés vers le CPS.
Ces enfants risquent de perdre à nouveau l’année scolaire si rien n’est véritablement fait pour soutenir cette famille.
Appuyer la mère pour une activité génératrice de revenus, pourrait atténuer la situation et permettre à la mère de prendre en charge les besoins de ses enfants au cours de la rentrée et éviter les dérapages.
Autrement, cette situation sème chez les victimes, le regret d’avoir dénoncé et amplifie le silence autour du crime..
L’ONG Famille Nutrition Développement appelle les autorités compétentes à agir pour trouver une solution à la mère de ses enfants afin que le crime de leur père ne pénalise pas leur éducation.
Elle félicite le gouvernement pour son engagement à punir tout crime incestueux, les viols et autres abus sexuels sur mineures et sur les femmes et l’invite par la même occasion à trouver une solution pratique et idoine pour accompagner toutes les victimes qui se retrouvent en situation de précarité après l’incarcération des auteurs des crimes.
La plupart des victimes suivi par l’ONG souffrent dans l’ombre du silence, de menaces et d’intimidation de tout genre venant de parents, proches et amis des bourreaux au point d’ impacter négativement la scolarité et la situation socio économique de certaines filles et femmes victimes.
Que le gouvernement prennent des dispositions pour achèver ce qu’il a commencé en aidant les victimes qui crient au secours, à se rétablir et à retrouver leur joie de vivre après avoir survécu aux agressions.
C G E