Renforcer le partage d’expériences entre pairs sur les techniques de suivi du respect des droits de l’homme par les Institions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) en période électorale. Tel est le l’objectif général d’un atelier organisé les 18 et 19 Novembre 2021 à Cotonou au Bénin par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), l’Association Francophone des Commissions Nationales des droits de l’homme (AFCNDH) avec l’appui technique et financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, le président de la CBDH, Isidore Clément Capo-Chichi a remercié tous les participants pour leur presence et leur engagement.
« Nos Etats ont connu différentes sortes d’élections. Les institutions des Droits Humains ont joué un rôle fondamental. Ils n’ont pas observé les élections de façon classique…après l’atelier d’Abidjan, il a été décidé de se retrouver au Bénin pour faire le point des questions électorales du point de vue des INDH » a déclaré Clément Capo-Chichi pour justifier le bien-fondé de la rencontre de Cotonou.
La représentante de l’OIF, Matsumoto-Couveinhes Delphine rappelle que son organisation œuvre depuis plusieurs décennies à accompagner ses Etats membres en faveur de la tenue d’élections libres, fiables, transparentes et pleinement respectueuse des droits de l’homme, ceci conformément à la Déclaration de Bamako.
Elle poursuit en affirmant que les élections sont des moments sensibles et susceptibles d’entraîner des tensions voire des violations graves des droits de l’homme et des libertés. Les INDH sont donc attendues pour promouvoir le dialogue entre acteurs et les institutions et diffuser une culture de paix impliquant le respect des droits de l’homme tant avant, pendant et après les élections.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Hervé Djoklé, représentant le ministre empêché, a fait savoir que le Bénin est pionnier en matière de démocratie. Il se réjouit de l’atelier de Cotonou et reste persuadé que les deux jours de travaux permettront de renforcer les capacités des participants afin de les aider à jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu dans le cadre de la promotion et de protection des droits de l’homme et de démocratie.
Notons que les représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal et de la RDC prennent part à cet atelier avec la présence d’un communicateur très remarqué, Michel Forst de l’AFCNDH.