La salle bleue du Centre de Documentation et d’Informations Juridiques a servi de cadre ce jeudi 28 juillet 2022 au rendez vous mensuel de wake Up for Your Right.
Axé sur le thème : “Utilisation des services numériques et sociaux: Mécanismes de protection des utilisateurs et de l’enfant », la rencontre de ce jour a réuni plusieurs experts et consultants qui ont édifié les participants sur les dispositions législatives en vigueur au Bénin. Le thème retenu et qui a fait objet de discussion a été reparti en trois sous thèmes: droits des utilisateurs des services numériques et des réseaux sociaux à l’égard des données à caractère personnel par le rapporteur général de la CBDH-BENIN, Serge Prince Agbodjan; protection des données à caractère personnel et les usages recommandés; modalités de contestation et de répression des atteintes aux droits des utilisateurs du numérique et des réseaux sociaux, par respectivement Marianique Houindo et Alain Okotchè de l’Autorité de Protection des Données Personnelles.
Après les différentes thématiques développées on retient que la technologie enregistre et collecte des données, dès que l’utilisateur accède ou accepte les cookies et autres conditions d’utilisations des réseaux sociaux comme Facebook, Tiktok, etc.Précisons qu’en matière d’utilisation des services numériques et des réseaux sociaux, l’utilisateur a plusieurs droits notamment le droit à l’information, qui comporte le droit à l’information préalable, le droit d’être informé des modalités de collecte et des finalités de la collecte, le droit à l’interrogation, le droit de rectification, de suppression des informations, le droit d’oubli, le droit de saisir l’autorité compétente et les autorités judiciaires en cas de violation de vos droits, le droit à réparation. Le numérique est devenu incontournable et c’est aussi un mal nécessaire pour tous cependant tout utilisateur doit faire preuve de prudence.
Des autres communications, on retient que l’APDP, vise l’assurance de la veille préventive et répressive en matière de traitement des informations à caractère personnel.Les communicateurs précisent que le citoyen qui fait usage de la caméra pour la sécurisation de ses biens et services en installant des caméras ou système de vidéosurveillance à une double obligations. Il a le devoir d’une part de mettre en caractère très apparent toute information qui prouve que les lieux sont sous vidéosurveillances. Il s’agit d’une mise en œuvre éloquente du droit à l’information des utilisateurs et usagers. D’autre part le commanditaire ou bénéficiaire de l’installation des caméras de surveillance doit nécessairement faire une déclaration auprès des services compétents de l’APDP.
Les communicateurs ont invité les participants et tous les utilisateurs a bien configuré les paramètres des terminaux numériques et de tout faire pour que les enfants surtout mineurs soient moins en contact avec le numérique.