A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme édition 2022, les responsables d’Amnesty International Bénin ont organisé à leur siège une conférence de presse pour faire le point sur la situation des droits humains au Bénin.
Aux nombres des actions menées, la lutte contre l’apatride y figure en bonne position.Les conférenciers ont dressé le bilan des actions menées dans le cadre de la lutte contre l’apatride au Bénin afin que tout citoyen de sente en sécurité.
Pour Dieudonné Dagbeto, le directeur exécutif d’AIB, la convention de 1954 relative au statut des apatrides établit la définition d’une personne apatride à savoir » une personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant par applicatP de sa législation. » Et pour lutter contre ce phénomène, Amnesty International Bénin a organisé des séances de Campagne numériques et la distribution de proximité de neuf mille quatre cent vingt(9420) actes de naissance sécurisés pour les populations de quarante deux(42) villages de Ouidah et Karimama. Il précise qu’en 2021 trois audiences forraines essentiellement à Karimama ont permis de distribuer 104 actes de naissances sécurisés soit au total 9254 actes de naissances. Malgré les efforts faits pour la lutte contre l’apatride, il reste plusieurs goulots d’étranglement qui méritent d’être levés.
Ainsi l’institution plaide pour que les services d’identification et d’enregistrement des personnes soient davantage rapprochés des populations, notamment dans les milieux ruraux ; Que l’état vulgarise davantage la loi 2020-du 34 du 06 janvier 2021 portant dispositions spéciales de simplification et de gestion dématérialisée de l’enregistrement des faits d’états civils; Que le projet du nouveau code de la nationalité soit voté par le parlement du béninois; Que des actions d’information et de sensibilisation soient multipliées dans toutes les langues locales ; Que les agents de terrains au niveau de l’ANIP et des maternités soient renforcés et outillés pour un meilleur enregistrement de chaque naissance et et pour finir que les structures œuvrant pour l’éradication soient valorisées et encouragées dans leur efforts qui sans nul doute contribuent fortement au développement et à la sécurité.
Gatien ELEGBEDE