De nombreux jeunes deviennent sexuellement actifs avant d’avoir obtenu une éducation sexuelle quelconque. Ce manque d’information les met à risque de grossesse non planifiée et de maladies sexuellement transmissibles (MST). L’éducation sexuelle peut aider ces jeunes à éviter de tels problèmes et à améliorer leur santé reproductive à l’avenir.
C’est la raison qui justifie la présence de la présidente de l’ONG Mahougon au ceg Ôlôgô à Adja Ouèrè ce lundi 30 janvier 2022. L’objectif est de sensibiliser les élèves dudit ceg sur la sexualité et sur les conséquences de l’avortement clandestin.
Pour la présidente de l’ONG Mahougon, Rosalie Ogoutolou, des études ont montré que l’éducation sexuelle peut effectivement aider à repousser l’échéance des premiers rapports sexuels chez les adolescents. Chez les jeunes déjà sexuellement actifs, voire déjà mariés, l’éducation sexuelle peut encourager l’utilisation efficace et régulière des moyens de contraception et de protection contre les MST et contre l’avortement clandestin. Dans un dialogue interactif, Rosalie Ogoutolou a échangé avec les élèves sur la sexualité et les études, comment repousser les envies, comment diminuer la fréquence des rapports sexuels et les dangers de l’avortement clandestin.
Le directeur du ceg, très content du choix porté sur son établissement a saisi l’occasion pour inviter les élèves à faire une différence entre la sexualité et les études. Il a également invité ces derniers a éviter tout acte qui pourrait les pousser à aller vers la sexe pour ne pas se donner à l’avortement clandestin qui a pour grande conséquence, la destruction de la muqueuse utérine. Il ajoute que pour éviter d’aller au sexe, il faut se maîtriser, ignorer les envies,se donner plus aux études.
Les élèves très heureux de participer à cette séance d’échange ont pris l’engagement de donner priorité à leurs études.
Gatien ELEGBEDE