Dans le cadre de le célébration de la journée internationale de la femme édition 2023, l’ONG Famille Nutrition Développement et ses partenaires ont organisé une séance de plaidoyer sur le renforcement des mesures préventives et de protection des filles et des femmes contre les VBG ce samedi 11mars 2023.
Cette activité de l’ONG FND vise à échanger avec les hommes des médias sur la protection des femmes contre les violences sexistes en ligne, sur les dispositions légales, les procédures et les acteurs impliqués dans la protection des filles et des femmes en ligne au Bénin.
Pour Enongandé Héléna Capo Chichi Choubadé, présidente de l’ONG Famille Nutrition et Développement, l’objetif de cette rencontre est de permettre à 25 journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio et des web TV d’être informés et de maîtriser parfaitement les enjeux, les outils et les acteurs intervenants dans la protection des filles et des femmes en ligne au Bénin.
Elle justifie qu’au Bénin et plus particulièrement à Abomey-Calavi, les cas de violences basées sur le genre (VBG) dont les abus sexuels sur mineures ont connu une recrudescence en 2021 et à la faveur de la pandémie de la Covid-19. Ceci est donc à l’origine des multiples actions de l’ONG FND pour la protection des filles et femmes dans la dite commune. Elle ajoute que l’utilisation des réseaux sociaux et autres moyens de communication électronique ont aussi contribué à la survenance de ses violences dont les filles et les femmes font objet notamment les viols, les sextorsions, le harcèlement et les chantages selon la conférencière.
Le communicateur principal de cette rencontre, Igor Agbannoussou, psychologue socio-anthropologue fait savoir que les violences basées sur le genre en ligne constituent : l’ensemble des violences perpétrées sur internet en utilisant des moyens de communication tels que WhatsApp, Facebook… ».
Les manifestations de ces violences sont souvent : les intimidations, la discrimination en ligne, le harcèlement en ligne et de la menace en ligne avec pour but d’effrayer ou de provoquer la colère ou même la honte chez les victimes.
Les conséquences de ces violences sont : l’isolement, le sentiment d’insécurité, la dépression.
Les professionnels des médias présents ont eu droit au partage des informations liées et aux dispositions,la loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique.
Les conférenciers ont par la même occasion fait savoir que les victimes peuvent également faire recours à des structures telles que « la brigade des mœurs, l’OCRC, les ONG spécialisées dans la prise en charge des cas de VBG, les centres de promotion sociale.
Pour alors garantir sa propre sécurité, le communicateur préconise : la protection des données personnelles, le respect de la vie privée et surtout la dénonciation.
Enongandé Héléna Capo-Chichi Choubadé a saisi cette occasion pour inviter les hommes des médias pour plus de collaboration afin que la lutte contre les VBG connaisse un bon aboutissent les jours ou années à venir
Gatien ELEGBEDE