Patrice Talon vient de grimper en estime au sein de la gent féminine. Par une inspiration venue d’ailleurs, le Chef de l’Etat a délaissé les dossiers urgents de Covid-19, élections communales, paiement de salaires…pour consacrer un peu de son temps à un fait social presque devenu banal : le harcèlement sexuel.
A la surprise générale, le premier citoyen béninois a saisi la dénonciation de la journaliste Angéla KPEIDJA au bond pour témoigner sa proximité avec les femmes, mères d’une nation menacée de désagrégement par la propagation de vices, par la remise en cause des valeurs sacro-saintes des sociétés africaines.
Entre ses nombreux dossiers d’Etat, Patrice TALON a montré à ses compatriotes qu’il suit de près l’évolution de son pays, écoute les préoccupations des siens et est prêt à défendre partout et en tout temps l’intérêt général.
En recevant Angéla KPEIDJA, journaliste officiant à l’ORTB ce mardi 05 mai au Palais de la Présidence, Patrice Talon a rassuré les femmes de sa volonté de ne pas les laisser à leur triste sort face aux assauts répétés et impunis de prédateurs assoiffés des chaires féminines, usant à tort et à travers de leur position sociale pour soumettre stagiaires en quête d’emplois, femmes mariées désireuses de ne pas retomber dans les travers de l’oisiveté etc.
Le Premier citoyen l’a clairement dit, l’ère de l’impunité est terminée. Les cas soulevés feront l’objet de poursuites judiciaires et les auteurs sévèrement sanctionnés. Tapis dans l’ombre, aucun agent de l’administration ne pourra plus se soustraire aux dispositions des lois en vigueur protégeant les femmes contre les violences à caractère sexuel.
Par cet acte, Patrice Talon a envoyé un important message à l’opinion publique : l’on peut être capitaliste et avoir un cœur sensible aux souffrances humaines.
Aclan OMIOTAN