Au Bénin, les Violences Basées sur le Genre (VBG) constituent un véritable fléau au regard de leur forte fréquence et des nombreuses conséquences auxquelles elles exposent les survivant(e)s.
Selon les informations du Système Intégré des Données Relatives à la Famille, la Femmes et l’Enfant-Nouvelle Génération ( SIDoFFE-NG), 9 830 cas et 12 779 cas ont été enregistrés respectivement en 2019 et en 2020.
Le rapport de l’année 2022 sur l’étude des VBG conduit par l’OFFE a révélé que 59% de femmes âgées de 15 ans et plus sont victimes de VBG au Bénin.Ces statistiques attestent que la société Béninoise est toujours face à une pandémie malgré l’existence d’un cadre juridique national qui proclame formellement l’égalité entre les hommes et les femmes et réprime le phénomène.
Dans le souci de lutter efficacement contre ce fléau, L’ONG Famille Nutrition et Développement a organisé ce vendredi 10 Novembre 2023 un atelier de plaidoyer à l’endroit des autorités de la commune d’Abomey Calavi pour l’amélioration conditions de prise en charge des survivantes des violences basées sur le genre.
Le présent atelier de plaidoyer qui est une activité du projet « Amélioration des conditions de prise en charge des survivantes de VBG dans la commune d’Abomey-calavi », soutenu par OXFAM Bénin grâce au financement du projet « Voix et Leadership des femmes » vise à l’application effective et durable de la gratuité du certificat médicale pour les victimes de VBG.
Pour Enongandé Hélèna Capo Chichi, ce atelier de plaidoyer fait suite à celui d’identification des défis actuels liés à l’ouverture et à la l’achèvement des procédures judiciaires pour les victimes, organisé le 13 Octobre dernier.
Elle précise que la répression en matière pénale a théoriquement un double caractère : une valeur punitive pour réprimer les comportements illégaux et dissuader les potentiels agresseurs et une valeur re-socialisante pour faciliter la réinsertion du mis en cause et la place prépondérante accordée en pratique au certificat médical dans la procédure pénale en cas de VBG exige de nous acteurs, des actions de facilitation de sa délivrance pour encourager et soutenir les victimes dans leur quête de justice.
L’ONG FND par la voix de sa présidente Enongandé Hélèna Capo Chichi, plaide pour une meilleure prise en charge des victimes; l’élimination des Violences faites aux filles et aux femmes; la jouissance des droits humains par les filles et les femmes et la progression de l’égalité des sexes dans la commune d’Abomey-Calavi et au Bénin.
Les représentants de la mairie et du Centre de promotion sociale d’akassato ont promis joué chacun sa partition afin que d’améliorer les conditions de prise en charge des survivantes des VBG